Se comparer : pour se consoler ou se désoler…

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Se comparer aux autres est un réflexe, plus ou moins conscient, lié au fait que nous vivons en société. Le bilan de la comparaison est agréable, encourageant, sécurisant, motivant ? Je ne vois alors pas de raison de remettre ce mode de fonctionnement en cause.

En revanche, il arrive que ce bilan nous nuise, nous démotive, nous énerve… En particulier lorsque nous avons, occasionnellement ou de façon plus ancrée, une faible confiance en nous ou une piètre estime de nous-même.

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Cette tendance à nous comparer aux autres peut facilement nous faire entrer en compétition. Voulons-nous vivre nos relations avec notre entourage comme une compétition, qu’il faudrait fuir ou remporter ?

Cette approche peut altérer la qualité des relations, entraînant une pression et un coût émotionnel et relationnel non négligeables.

Nous avons tout à gagner à ne pas accepter ce réflexe de comparaison. Nous pouvons décider de renoncer aux comparaisons inappropriées. La vie nous impose suffisamment de situations compétitives auxquelles il est difficile voire impossible d’échapper : inutile d’en créer de toute pièce.

Pour ne pas subir les conséquences négatives d’une comparaison à l’autre, nous pouvons réfléchir aux besoins inassouvis qu’elle met en exergue. De façon plus générale, nous pouvons nous demander si nous sommes satisfaits et heureux de ce que nous vivons.

Si la réponse est non, plutôt que simplement jalouser l’autre, ce qui ne nous apportera que des états d’âme négatifs (tels que tristesse, envie, culpabilité, colère, sentiment d’injustice…), pourquoi ne pas voir autre une source d’inspiration ?

Chaque individu se distingue par ses compétences particulières. Inspirons-nous de ce qui nous semble réussi chez les autres. Enrichissons-nous de leur expérience, grandissons plus vite grâce à l’observation des autres et aux échanges d’expérience (cf la Programmation Neuro-Linguistique).

Nous pouvons aussi décider que certains comportements dans notre entourage nous serviront de contre-modèle. Cela peut nous aider à choisir qui nous voulons être et comment.

Je propose que l’on se compare plutôt à soi-même : « Suis-je aujourd’hui meilleur que celui que j’étais hier ? Que puis-je faire pour être demain plus proche de la personne que j’aimerais être ? »