L’amélioration passe par le changement. Cela demande une certaine audace, mais aussi une certaine énergie, surtout mentale.
Afin de ne pas dépenser notre énergie inutilement, et pour être efficace dans notre démarche, il est souhaitable de concentrer son énergie sur ce sur quoi nous avons une réelle influence.
Le schéma ci-contre présente nos 3 zones d’influence.
Les noms de ces zones parlent d’eux-mêmes ; voici cependant quelques précisions :
- La zone d’impact correspond à ce sur quoi nous avons du pouvoir, du contrôle, ce qui dépend directement de nous. Il peut s’agir par exemple de la façon dont nous organisons notre travail, ou bien des personnes que nous côtoyons dans notre vie personnelle.
- La zone hors impact correspond à ce qui est hors de notre contrôle. Par exemple la durée minimale de notre pause déjeuner au bureau, qui est légalement régie par le code du travail, ou une pandémie, qui nous impose certaines limites.
- La zone d’influence correspond à ce sur quoi nous pouvons tenter d’agir, avec un pouvoir éventuellement limité, mais qui existe.
Si j’ai conscience de l’existence de ces différentes zones, si je sais ce que recouvre chacune d’elles pour moi, comment elles se manifestent dans ma vie, je peux agir en conscience, plus efficacement et sans perte d’énergie.
Un exemple : si mon contrat de travail m’impose de prendre la mutuelle de mon entreprise, rien ne sert de négocier pour souscrire une autre mutuelle, pourtant moins coûteuse. Ce serait perdre du temps et de l’énergie.
Mieux vaut accepter la réalité, être conscient de ce sur quoi je n’ai pas d’emprise et ne pas ruminer sur les sujets « hors impact ». Car ces ruminations n’engendrent que déception, frustration et stress.
Que pensez-vous de cette citation de Swâmi Prâjnandad illustre les bienfaits de l’acceptation : «Nous sommes libérés par ce que nous acceptons, mais nous sommes prisonniers de ce que nous refusons» ?
ATTENTION ! Cela ne signifie pas que tout doit être accepté !! Je pense que nous devrions accepter ce que nous ne pouvons pas changer, ce qui se situe dans une zone « hors impact ».
Je ne prétends pas qu’il faut systématiquement se résigner, ne pas se battre.
Tout au contraire ! Et c’est pour cela qu’il faut travailler à mieux connaître et exploiter sa « zone d’influence », chercher les moyens de l’étendre, et confirmer ainsi que nous sommes acteurs de nos vies !
Cette zone est celle des possibles. C’est là que nous pouvons agir pour influer sur les événements et provoquer les changements qui nous sont bénéfiques.
C’est aussi là que nous pouvons investir l’énergie économisée à ne pas se battre contre des moulins à vent.
Le périmètre des 3 zones évolue au cours de notre vie, en fonction de notre situation personnelle et professionnelle, de nos expériences, de nos rencontres…
Nous pouvons aussi utiliser notre énergie et focaliser nos actions consciemment pour élargir notre zone d’influence et la faire évoluer à notre avantage.
